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Le riz et la mousson de Kamala Markandaya

Le riz et la mousson

de Kamala Markandava

Editions "J'ai lu" - Dépôt légal : 1972 - Éditions Robert Laffont 1956

245 pages - 3,39 €

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Rukmani est la cadette d'une famille de 4 sœurs. Pour l'ainée la première la dot fût impressionnante mais au fur et à mesure des mariages les dots s'amenuisait comme une peau de chagrin. Rukmani, elle n'a eut droit qu'à un paysan sans terre car la dot fût très maigre. Son père était pourtant le chef du village, mais son pouvoir et sa fortune ont fondu, mais il avait fait de ses filles des filles instruites : elles savaient lire et écrire.

Rukmani quand elle eut 12 ans, reçu son mari. Quand les cérémonies religieuses furent terminées, son époux l'attendait en char à bœufs pour un voyage de 6 heures. Après la belle demeure où elle vécut, son mari lui avait construit une hutte dans la campagne non loin d'un village et près d'une rizière. La hutte était construite de boue sèche couverte de chaume, un deux pièces. Ce fût dure pour Rukmani, mais cette maison a été construite par les mains de Nathan son mari et s'y résolût à y vivre. Elle fît vite connaissance de quelques villageoises et s'appropriait peu à peu sa demeure et ce terrain en location, en y plantant des potirons, puis d'autres sortes de légumes comme des piments qu'elle allait vendre au village.

Rukmani et Nathan eurent assez vite une fille du prénom de Irawaddy surnomée Ira mais après ils eurent du mal à avoir d'autres enfants. Quand la mère de Rukmani fût mourante, elle rentra quelques temps à sa maison natale pour être à son chevet avant son décès et fît la connaissance de Kenny, un médecin d'origine européenne. Désespérée de ne pouvoir donner vie à d'autres enfants, elle demanda de l'aide à ce médecin, et grâce à lui, elle eut enfin pue avoir d'autres enfants, et en plus que des fils au grand bonheur de Nathan. 

Mais être paysan n'est pas facile, sa culture, sa vie, sa famille, dépendait du temps, si ce n'était pas la mousson qui détruisit son champ mais au moins y rapporta des poissons, ce fût la sécheresse la pire qui les réduisit lui et sa famille nombreuse à des squelettes affamés sans force et dût épuiser le peu d'argent qu'il possédait sans compter que récolte ou non le propriétaire réclamait son loyer peu importe la situation.

Nathan comprit très vite que ses garçons ne devinrent jamais paysan comme lui, malgré que les Dieux lui donnèrent tant de garçons, mais garda toujours un maigre espoir ...

Les enfants étaient affamés, pendant un temps les deux aînés des garçons Arjun et Thambi travaillèrent dans la tannerie qui fût construite quelques années auparavant. Cette tannerie transforma le village en ville et s'agrandissait au fil des années en dépossédant de nombreuses personnes de leurs maisons et de leur terre.

Du maigre salaire qu'il touchèrent, ils permirent de nourrir un peu mieux la famille mais un jour comme des oisillons, ils quittèrent le nid parce qu'ils avaient trouvé du travail au Ceylan où le salaire fût plus intéressant, un des autres garçons Murugan partit également du nid pour devenir serviteur chez un médecin dans une ville lointaine. Un autre des enfants, Raja, travaillât également peu après ses frères dans la tannerie .... Un moment, Ira fût marié ... 

Mais en plus du temps sur lequel dépendait les cultures, la vie de Rukmani et de Nathan leurs vies fût semés d'embûches, de tristesse et de désillusions.

 

J'ai vraiment dévoré ce livre, malgré la rudesse de la vie de ce couple et de leur famille, c'est un livre très captivant, que j'ai eut du mal à décrocher. Malgré l'âge du livre, je pense réellement que c'est une histoire qui peut être largement d'actualité encore aujourd'hui.

Je conseille vraiment la lecture de ce livre ...

 

Le riz et la mousson de Kamala MarkandayaLe riz et la mousson de Kamala Markandaya

Je dois cependant être juste, comme mes fils et mon mari l'ont toujours été : on ne peut pas rendre la tannerie responsable de tous nos malheurs. Tannerie ou pas, nous aurions pu être dépossédés de la terre. Elle ne nous avait jamais appartenu, elle ne nous avait rapporté assez pour que nous puissions envisager de l'acheter. Et Nathan, fils d'un homme qui ne possédait pas de terre, n'avait rien reçu en héritage. De plus, quelle qu'ait pu être l'influence complémentaire de la tannerie, les calamités de la terre n'appartiennent qu'à elle seule ; elles naissent du vent, de la pluie, du climat, toutes puissances que ni homme ni ses créations ne peuvent modifier. Pour ceux qui vivent de la terre, il y a nécessairement de mauvaises années, des années de privations, de peur et de faim, de même qu'il y a des années d'abondance. C'est là tous ceux qui vivent de la terre : tantôt nous mangeons, tantôt nous mourons de faim. Nous vivons de notre travail d'une récolte à l'autre, il n'y a aucun moyen de savoir de façon certaine si nous assurer la subsistance de nos enfants et de la nôtre ; si les périodes de vaches maigres se prolongent, nous savons - par expérience - qu'il nous faudra voir périr les plus faibles. Dans notre vie, il n'y a pas de marge de sécurité. page 174

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