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28 Avril 2016
Pendant trois semaines, oublieux de tout, Henri Mouhot se rend très souvent à Angkor. Là, délaissant un instant sa quête du papillon de Siam, il déambule longuement parmi les ruines, les temples, les tombeaux, s'imprégnant de l'atmosphère de ce lieu magique jusqu'à l'enivrement. Enfin, quand il se juge suffisamment grisé par ces effluves d'un autre temps, il s'assoit en tailleur sur le sol recouvert de dalles, extirpe de son sac de voyage son carnet de cuir rouge et passe de longues heures à relever les plans de la ville en écoutant le chant des oiseaux.
Le Papillon de Siam de Maxence Fermine
En format broché (Éditions Albin Michel) ou poche (Éditions Le Livre de Poche)
Quatrième de couverture
En janvier 1860 au Cambodge, épuisé par la traque sans fin de l'insaisissable "papillon de Siam", Henri Mouhot découvre, enfouie sous une végétation tentaculaire, une cité perdue. Où qu'il pose les yeux, ce ne sont que portiques, chapiteaux, coupoles, bas-reliefs se découpant sur l'azur du ciel et l'émeraude des forêts. Angkor, cité de silence et de mystère, hantée par la légende de la déesse aux bijoux d'or et de jade et du Roi lépreux, Angkor la maudite vient de sortir de longs siècles de sommeil et d'oubli. Maxence Fermine ne pouvait qu'être fasciné par ce personnage romanesque et flamboyant dont le destin se confond avec la quête insensée. Sous sa plume inspirée et poétique, l'explorateur français injustement oublié par l'Histoire rejoint les rêveurs entêtés qui peuplent son oeuvre.